Le vendredi 11 août

Le vendredi 11 août à la salle des fêtes de Verneuil

Pour connaître les conditions d’accès, merci de vous reporter à la rubrique intitulée « Les infos pratiques ».
À 18h30, « De Louis XIV à Louis XVI, la France perd son Amérique et l’Acadie », conférence d’Alain Dubos (entrée gratuite). Alain Dubos, pédiatre, a exercé la médecine humanitaire en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique noire et en Amérique centrale. Ancien vice-président de l’organisation Médecins sans frontières, il a témoigné de ses expériences dans plusieurs livres, dont Les Rizières des barbares (1980), La Fin des Mandarins (1982), Tu franchiras la frontière (1986) et Sans frontières (2001). Il a également publié des romans, où il s’attache à décrire ses terres landaises et le Sud-Ouest (Les Seigneurs de la Haute Lande, La Palombe noire, La Sève et la Cendre, Le Secret du docteur Lescat), puis en 2002-2003 ont paru les deux volumes d’un diptyque sur l’Acadie (Acadie Terre promise et Retour en Acadie). Avec La Plantation de Bois-Joli (2005) et La Baie des Maudits (2006), Alain Dubos s’est ensuite penché sur le tumultueux passé américain. Plus récemment, il a écrit Constance et la Ville d’Hiver (2007) et Rouges rivières (2008). Il est également l’auteur de la pièce de théâtre Et l’Acadie Majesté ?, laquelle sera présentée à 21h00 dans cette même salle (voir ci-dessous). À la fin de sa conférence, il dédicacera son tout dernier ouvrage, intitulé L’épopée américaine de la France.
20h00-21h00 : entracte et pause-repas possible à la buvette
À 21h00, Et l’Acadie Majesté ?, pièce de théâtre à caractère historique d’Alain Dubos, mise en scène par Daniel Annotiau, avec Patrice Carpuat, Lucie Raimbault, Raphaël Mondon et Alain Dubos. Nous sommes à la cour de Versailles en août 1746. La guerre fait rage en Europe, notamment entre la France et l’Angleterre, les deux géants de l’époque qui se disputent l’hégémonie mondiale. Entre deux parties de chasse et quelques escapades amoureuses, dans l’atmosphère frivole de la cour, le roi Louis XV vient d’envoyer une puissante flotte vers les côtes d’Amérique afin de reprendre l’Acadie, cédée aux Anglais par son arrière-grand-père Louis XIV. Malheureusement cette flotte, qui aurait pu changer « la face du monde », n’arrivera jamais à bon port et les spectateurs assisteront impuissants, en compagnie des Acadiens puis des Canadiens français, à la lente agonie de ce qui fut la Nouvelle-France, se terminant en 1763 par le Traité de Paris… Pour découvrir quelques scènes prises sur le vif, cliquez sur ce lien : ELAM.